Les supporters souffrent et observent la situation du club avec inquiétude, surtout après le match nul face à l’éternel rival. Un nul qui éloigne l’équipe de la seconde place, synonyme de qualification pour la league des champions africaine. On est arrivé à un stade où l’on peut plus tolérer de cacher notre préoccupation face aux bouleversements répétés au sein du club. Il y’a de quoi s’alarmer.
Conscients que le titre était hors de portée, les supporters ont misé sur la coupe du trône afin de sauver la saison et préparer les prochaines échéances dans un bon état d’esprit. Un trophée aurait pu relancer l’équipe. Malheureusement, on s’est fait éliminer par l’équipe du MAT qui occupe l’avant-dernière du championnat. Tous les espoirs aneantis.
On peut être d’accord ou pas avec le communiqué émis par les adhérents dans lequel ils expriment leur mécontentement tout en exigeant la démission du président Ait Mena et de son comité. Un revirement brutal, ceux qui défendaient bec et ongle Ait Mena, comme par enchantement se montrent hostile à la manière dont est géré le club par ce dernier. Comme le disait Jacques Brel : « On a beau faire, on a beau dire, un homme avertit en vaut deux ».
Comme certains aiment le dire, les adhérents constituent le parlement du club. Par voie de conséquence, les adhérents n’ont pas à prendre des décisions hâtives sous l’effet de l’émotion. Décisions fondées ou infondées, à chacun son point de vue. Mais où sont les options proposées pour sortir de cette crise. Il ne suffira pas de crier haro sur le baudet et se dire qu’on a trouvé des solutions à la crise. Résoudre les problèmes en surface par des mesurettes à court terme ne sera jamais salutaire ni avantageux pour le club.
Est-il nécessaire de préciser, de répéter inlassablement que la sortie d’une crise nécessite une analyse percutante,menée par des hommes compétents et soucieux des intérêts du club et non pas menée par des hommes affairistes au service des partis politiques et que seul leur propre intérêt compte .
En attendant Godot, nous continuerons à souffrir avec notre club . et à notre douleur nous dirons: «Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille » C.Beaudelaire
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